étalé, ée [1]
part. passé (é-ta-lé, lée) d'étaler 1
- 1Exposé à la vue pour la vente. Marchandises étalées.
- 2Exposé à la vue, sans idée de vente.
Tous ces livres étalés là sur ce bureau n'y sont que pour l'ornement, comme des porcelaines sur une cheminée
. [Genlis, Ad. et Théod. t. I, lett. 33, p. 274, dans POUGENS] - 3Déployé. Une grande carte étalée sur le plancher.
Qui occupe une grande place. Ce vaste empire étalé au nord et à l'est de l'Europe.
Terme de botanique. Se dit des parties ouvertes, formant un angle presque droit avec celles d'où elles tirent leur origine. Feuilles étalées. Étamines étalées.
Tiges étalées, tiges couchées naturellement sur la terre.
- 4Exposé à la vue, avec éclat, avec solennité.
Une croix lumineuse lui parut [à Constantin] en l'air devant tout le monde.... la croix fut étalée comme la défense du peuple romain et de tout l'empire
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Fig.
J'ai trouvé votre siége d'Orange fort étalé [célébré, répandu] à la cour
. [Sévigné, 174]Nous trouvâmes notre mystère tout étalé [répandu] à Vannes
. [Sévigné, 578] - 5Dont on fait montre et ostentation. Un grand luxe étalé dans les cérémonies.
- 6Couché ou tombé. Étalé sur un canapé. Un patineur étalé sur le dos.
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